Handball – Disparition : Membre des Barjots, Lathoud est mort
Publié le 22 juin 2025 à 12H40 - mis à jour le 22 juin 2025 à 20H27Denis Lathoud, membre des Barjots avec qui il avait été sacré champion du monde en 1995, est mort à l’âge de 59 ans, dans la nuit de samedi à dimanche.

Le handball français est en deuil. Dans la nuit de samedi à dimanche, Denis Lathoud, qui souffrait d’une leucémie, est décédé à l’âge de 59 ans. Ce dernier était l’un des membres des Barjots, qui ont notamment remporté le titre de champion du monde en 1995 en Islande. L’ancien arrière a donc été l’un des grands artisans de la montée en puissance de l’équipe de France de handball masculin, qui végétait dans le groupe B voire dans le groupe C, et son arrivée parmi les cadors de son sport. Avant ce fameux titre mondial de 1995, Denis Lathoud avait déjà été, trois ans plus tôt, l’un des hommes forts de l’épopée de cette même équipe de France, à l’occasion de l’édition 1992 des Jeux Olympiques d’été, qui s’étaient déroulés à Barcelone en Espagne. Lors de cette mythique compétition, les Tricolores étaient repartis avec la médaille de bronze. De son côté, Lathoud avait été élu meilleure arrière gauche de ce même tournoi olympique. L’année suivante, les Bleus avaient brillé une nouvelle fois, lors de l’édition 1993 des championnats du monde qui s’étaient déroulés en Suède, en décrochant, cette fois, la médaille d’argent.
« Le Grand » Lathoud
Deux ans plus tard, l’équipe de France avait donc gravi une nouvelle marche et s’était parée d’or. Denis Lathoud, qui mesurait 1,98 mètres, était surnommé « Le Grand ». En club, le Français a remporté deux titres de champion de France. Le premier sous les couleurs du club de Vénissieux, en 1992, puis, un an plus tard, un autre avec Nîmes. Avec le club rhodanien, Lathoud avait également glané deux Coupes de France, en 1991 puis en 1992, avant d’en gagner une troisième et dernière, en 1994, sous la tunique nîmoise. Lorsque l’arrière gauche avait ensuite décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur, en 2005, il était devenu entraîneur. Une reconversion exercée au SMV Porte Normande, à Limoges, Dijon, Tunis, Strasbourg avant de finir au Crau.