Biathlon : Fillon Maillet devrait poursuivre sa carrière après les Jeux de Milan-Cortina

Les Jeux Olympiques d’hiver 2026 ne devraient pas marquer les adieux de Quentin Fillon-Maillet. Quand beaucoup d’athlètes profitent d’une année olympique pour tirer leur révérence, cela ne devrait pas être le cas du Jurassien, qui devrait sauf revirement de situation aller au-delà du rendez-vous de Milan-Cortina. A en croire l’intéressé, longuement interrogé dans les colonnes du Dauphiné, « QFM » ne s’imagine pas arrêter l’année prochaine. Le gros globe de cristal de 2022 se dit d’ailleurs surpris d’entendre tant de monde évoquer sa retraite. « De mon côté, je n’ai pas forcément envie de faire une carrière à rallonge mais j’ai seulement 32 ans. On me parle déjà parfois de fin de carrière et de la suite. Pourquoi je ne pourrai pas continuer ? C’est mon corps et ce sont mes performances qui vont à un moment fixer une limite. Et puis, il y a aussi ma vie de famille, ma vie de couple… Mais tant que j’aime ça, je continuerai (…) Si j’arrive à corriger mon tir et que la forme physique reste aussi bonne, il y a de grandes chances pour que je continue après 2026 », assure le double champion olympique, avec l’envie de faire oublier au plus vite le dernier exercice, qu’il a terminé à la cinquième place du classement général et sans aucune médaille individuelle sur les Mondiaux de Lenzerheide.

Fillon Maillet : « Je m’attendais à beaucoup mieux »

« Le bilan est mitigé dans l’ensemble », avoue d’ailleurs un Fillon Maillet, qui estimait pouvoir rendre une meilleure copie. « Je ne suis pas tout à fait satisfait de ma saison. Je m’attendais à beaucoup mieux, surtout en ayant déjà gagné le gros globe. » Le toujours leader des Bleus mais dont le statut semble de plus en plus menacé par Eric Perrot (« c’est un nouvel athlète qui arrive, très talentueux ») en conserve néanmoins beaucoup de points positifs. « Mais ça reste une super saison, avec quatre médailles mondiales et plein de succès sur le circuit de la Coupe du monde. Ça reste le top niveau mais tant qu’il n’y a pas les titres individuels au bout, il y a toujours un petit brin de déception. » De la même façon, le biathlète de 32 ans regrette toujours de ne pas avoir goûté à un premier titre de champion du monde hors-relais. « C’est pour cela que je suis obligé de continuer après les JO ! » Personne ne s’en plaindra.