Bleus – Cherki : « L’important maintenant, c’est de rester »

Appelé pour la première fois chez les Bleus, Rayan Cherki peut enfin savourer avant d’affronter l’Espagne en demi-finale de la Ligue des nations (jeudi 5 juin à Stuttgart). Avec l’arrivée tardive à Clairefontaine des finalistes de la Ligue des champions et un certain épuisement, notamment pour les joueurs du PSG, Cherki pourrait profiter d’une titularisation contre la Roja. Alors que son départ est une question de jours, l’actuel Lyonnais (pour le moment) s’est montré tout à fait à l’aise en conférence de presse. Il ne s’est pas étendu sur le sujet d’un potentiel transfert à City. C’est d’ailleurs sur son téléphone lors d’un tournage qu’il a appris sa convocation chez les Bleus. Impatient, heureux, celui qui a terminé la saison avec 12 buts et 20 passes décisives en 44 matchs n’est pas surpris de se retrouver sous le maillot de l’équipe première. « J’avais un plan, que j’ai suivi à la lettre. Me préparer à toute éventualité, être prêt. C’est bien d’être appelé en A mais l’important maintenant c’est de rester. »

Le guide Henry, l’idole Zidane

Rayan Cherki a connu les joies d’une grande compétition avec l’équipe de France en remportant la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En compagnie de Désiré Doué, dont il n’a pas manqué de faire l’éloge, impressionné par sa progression, Cherki a marqué les esprits lors des JO. C’est tout naturellement qu’il a souhaité remercier Thierry Henry, son coach pendant cet évènement. « On a vécu quelque chose de magnifique aux JO. Il m’a apporté beaucoup de choses, sur et hors du terrain. Il a souvent été dur et critique avec moi, c’est comme ça quand on aime quelqu’un. Je lui en suis reconnaissant », a confié Cherki aux journalistes. Désormais, c’est avec les Bleus qu’il souhaite briller, comme l’a fait avant lui un certain Zinédine Zidane. Le milieu créatif n’a pas caché l’admiration qu’il a pour l’ancien numéro 10 de l’équipe de France. « Le joueur auquel j’aimerais ressembler en équipe de France, c’est Zidane. C’est sa route que j’aimerais emprunter. »