Lille – Létang : « Je pense qu’il n’y a pas penalty »

Un revers au goût amer, marqué par des décisions arbitrales contestées, mais qui n’efface pas le beau parcours des Lillois dans cette campagne européenne. Après une phase de groupes maîtrisée et des exploits face à des géants comme le Real Madrid (1-0) et l’Atlético Madrid (3-1), Lille espérait franchir un cap historique en atteignant les quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Mais face à un Borussia Dortmund pragmatique et réaliste, les Dogues ont fini par plier.

Le match retour, disputé au stade Pierre-Mauroy, avait pourtant bien commencé pour les Lillois, qui ont ouvert le score avant de voir les Allemands renverser la situation. Une déception immense pour les joueurs et le staff, qui ont malgré tout tenu à saluer l’aventure européenne du club. Au-delà du résultat, la rencontre a laissé un goût amer dans le camp lillois en raison de plusieurs décisions arbitrales contestées. Olivier Létang, président du LOSC, n’a pas caché sa frustration, notamment sur le penalty accordé à Dortmund, qu’il juge sévère et déterminant dans le tournant du match.

« Un arbitre suisse-allemand, j’ai trouvé ça assez particulier »

« Je pense qu’il n’y a pas penalty. Ça change la physionomie du match. Mais je pense aussi que si on avait fait ce qu’il fallait pendant les vingt (premières) minutes de la deuxième mi-temps, on aurait pu éviter cette situation », a déclaré le dirigeant du Losc.  Autre point de discorde : la désignation de l’arbitre suisse Sandro Schärer. Létang s’est interrogé sur le fait que ce dernier ait communiqué en allemand avec les joueurs de Dortmund à la mi-temps, soulevant des questions sur l’impartialité de l’officiel. « Quand il y a eu la désignation de l’arbitre, quand j’ai vu qu’il était suisse-allemand, j’ai trouvé ça assez particulier », a-t-il ajouté.

Une polémique qui vient s’ajouter à la frustration générale du club nordiste. Au-delà des décisions arbitrales, Lille a également payé son manque de maîtrise en seconde période. Après une première mi-temps encourageante, les Dogues ont baissé d’intensité, laissant Dortmund imposer son rythme et trouver les failles. Malgré la déception, Olivier Létang insiste sur le fait que cette campagne européenne doit servir d’expérience pour l’avenir : « Ces deux dernières années, on a encore avancé, on a passé un cap. Si on veut revivre ces émotions-là, ça passe par le Championnat. Il faut vite rebondir ».