OL : La Ligue des champions s’est probablement envolée

Publié le 5 mai 2025 à 11H00 - mis à jour le 5 mai 2025 à 11H02

La défaite concédée contre Lens (1-2) a très probablement mis un terme aux derniers espoirs de l’OL de se qualifier pour la prochaine édition de la reine des compétitions européennes.

La déception immense de Moussa Niakhaté et Rayan Cherki (visage caché sous son maillot dans la photo ci-dessus) est un symbole. Dimanche soir, en s’inclinant face à Lens à la suite d’un superbe tir d’Anass Zaroury (1-2), c’est plus qu’un match qu’a perdu l’OL. Le club rhodanien a sans doute vu ses derniers espoirs de qualification directe en Ligue des champions s’envoler, la troisième place étant située à 4 points et occupée par un AS Monaco qui recevra l’OL, samedi à Louis-II (21 heures). Même dans le cas de victoires contre Monaco puis contre Angers, l’OL ne serait pas assuré de terminer sur le podium, et c’est bien là le plus inquiétant tant l’avenir pourrait s’assombrir.

L’OL doit espérer que toute la concurrence se manque

Il faut en effet compter sur des faux pas de ses plus proches concurrents pour la C1, à savoir Strasbourg (qui va à Angers et reçoit Le Havre), le LOSC (qui se rend à Brest avant de recevoir Reims) et Nice (qui va à Rennes et reçoit Brest). « On aurait dû être plus malin, plus vicieux parfois, mais on a eu des occasions. On a manqué de solutions aussi, parce que Nuamah et Lacazette étaient absents, mais pas d’implication. Pour la fin de saison, ce n’est pas terminé, il reste deux matches, c’est juste qu’on n’a plus notre destin en mains, mais ce qui est arrivé aujourd’hui peut arriver à d’autres équipes », a tenté de positiver l’adjoint de Paulo Fonseca, Jorge Maciel.

Des comptes à rendre devant la DNCG

En cas de non qualification en Ligue des champions, l’OL se trouvera en incapacité de rembourser sa dette (445,4 millions d’euros), et il semble bien difficile d’imaginer que la DNCG pardonnera autant de promesses non tenues tandis que le club rhodanien se trouve toujours sous la menace d’une rétrogradation administrative prononcée en novembre dernier. De quoi donner, en ce lundi matin, quelques maux de tête à John Textor.