PSG – Al-Khelaïfi : « Beaucoup de gens n’avaient pas confiance en notre projet »
Publié le 1 juin 2025 à 10H45C’est un Nasser Al-Khelaïfi offensif qui s’est présenté face à la presse samedi soir, dans la foulée de la première Ligue des champions remportée par le PSG devant l’Inter Milan (5-0).
Il la tient enfin. Quatorze années après l’arrivée de QSI à Paris, le PSG a soulevé samedi soir la tant convoitée coupe aux grandes oreilles, au terme d’une finale historique avec l’Inter Milan (5-0). C’est aussi la consécration d’un grand parcours (il a fallu éliminer les cadors anglais Liverpool, Aston Villa et Arsenal aux tours précédents) et Nasser El-Khelaïfi, plus que soulagé, s’est surtout montré revanchard lors d’une interview d’après-match réalisée avec Canal Plus.
« Cette année a été très spéciale, on a eu des débuts difficiles, tout le monde nous critiquait, doutait de nous, beaucoup de gens n’avaient pas confiance en notre projet, nos investissements, a lâché le président parisien. Aujourd’hui, on a prouvé qu’on est là, on est champions, j’ai du mal à y croire. 5-0, c’est incroyable, c’est un rêve. » Avec le plus grand écart en finale de Ligue des champions dans l’histoire (en 70 éditions), cette victoire en C1 est aussi un succès du football français selon Al-Khelaïfi.
« On construit quelque chose pour le futur«
« On défend le drapeau de la France, on est un club français, on mérite, a poursuivi le dirigeant qatarien de 51 ans. Il y a beaucoup de grands clubs en France, tout le monde critique la France en disant qu’on n’a pas de qualité, mais on a montré aujourd’hui qu’on a de grands joueurs. » « NAK » a notamment fait référence à Désiré Doué, passeur décisif puis double buteur à Munich pour sa toute première finale, lui qui fêtera ses 20 ans « seulement » dans deux jours. De quoi voir venir pour la suite.
« L’objectif ? De gagner encore une fois (la Ligue des champions, ndlr), a confirmé Al-Khelaïfi, président d’une équipe déjà redoutable mais encore perfectible. On a eu la deuxième plus jeune équipe en finale, on construit quelque chose pour le futur. On a le meilleur entraîneur et le meilleur directeur sportif au monde, on est un grand club. » Un club surtout libéré de l’immense pression liée à la quête de C1, comme avait pu l’être Chelsea en 2012 (neuf ans après l’arrivée de Roman Abramovitch) ou plus récemment Manchester City en 2023 (quinze années après son rachat par un fonds d’investissement émirati). De quoi ressentir un vrai soulagement, à n’en pas douter.