Rennes : Reconstruire pour repartir

La saison 2024-2025 aura laissé un goût amer aux supporters du Roazhon Park. Annoncé comme ambitieux après un mercato estival clinquant (Grønbæk, Hateboer…). Rennes a végété dans le bas de tableau, flirté avec la zone rouge, changé deux fois de coach, et terminé à une décevante 12e place. L’Europe est loin, les illusions aussi.

Pour sauver les meubles, la direction a fini par miser sur Habib Beye et des investissements massifs au mercato d’hiver (Seko Fofana, Brice Samba…). En pompier de service, l’ancien coach du Red Star a assuré le maintien, posé un discours clair et introduit les bases d’un renouveau collectif. Un entraîneur sous contrat jusqu’en 2026 et qui sera prolongé d’une année en cas de qualification européenne. « On ira dans cette aventure-là si tout le monde est aligné », a-t-il lancé en conférence de presse après la défaite face à l’OM en fin de saison. Message reçu.

Un chantier immense

Mais avant de repartir à l’assaut du haut de tableau, il faudra reconstruire. Avec Adrien Truffert partit récemment pour Bournemouth, Lorenz Assignon annoncé sur le départ, et Arnaud Kalimuendo qui semble s’orienter vers la sortie, l’effectif se réduit. Mais en coulisses, ça s’active.

Rennes peut déjà compter sur un centre de formation très performant, élu pour la troisième année de suite le meilleur de France. Et sur des jeunes pousses très prometteuses, à l’image de Mohamed Kader Meïté, qui a offert aux Bretons leur quatrième coupe Gambardella le mois dernier.

Et le Stade Rennais reste très actif sur le marché des transferts et surveille notamment Zuriko Davitashvili, révélation de la saison à Saint-Étienne (9 buts, 8 passes), Kiliann Sildillia, solide latéral à Fribourg et international Espoirs français ou encore l’Auxerrois Gaëtan Perrin, auteur de 10 buts et 11 passes décisives lors du dernier exercice. Le chantier est immense, mais l’ambition reste intacte : retrouver la lumière et rallumer le feu au Roazhon Park.