ASSE – Horneland : « Difficile de se passer de Stassin »

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Privés de leur meilleur buteur Lucas Stassin (12 réalisations) en cette fin de semaine, les Verts n’ont pas su résister à Monaco, équipe du haut de tableau en Ligue 1. Sans aller jusqu’à faire sien le proverbe de Lamartine, Eirik Horneland a admis l’importance d’une telle absence lors du sprint final et la quête du maintien.

« Ce n’est jamais plaisant de perdre son meilleur buteur. Depuis mon arrivée, Lucas Stassin a mis de nombreux buts. C’est un joueur qui fait du bien à toute l’équipe, il est efficace, c’est difficile de se passer de lui, a confié l’entraîneur stéphanois en conférence de presse d’après-match. Il a su créer un équilibre avec Irvin Cardona et Zuriko Davitashvili, il y a une vraie alchimie entre nos trois joueurs offensifs. Djylian N’Guessan a fait du bon travail, ensuite Ibrahima Wadji est entré en jeu. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs mais cette absence de Stassin et des automatismes qu’ils ont en attaque avec Cardona et Davitashvili ont fait défaut. »

« C’est du 50/50« 

Alors que l’ASSE défiera Reims puis Toulouse lors des deux dernières journées du championnat, après ses trois dernières sorties face à des candidats à la C1 (Lyon, Strasbourg, Monaco), Horneland ne sait toujours pas s’il pourra compter à nouveau sur son buteur belge, touché à une cuisse. « Pour son retour d’ici la fin de saison, c’est du 50/50. C’est un jeune joueur, son corps peut vite récupérer« , a-t-il tout de même espéré. Un espoir intact également dans la lutte pour le maintien même si Le Havre (16ème) et Angers (15ème) pourraient prendre leurs distance en cas de victoire à Auxerre et Nantes ce dimanche.

« Il reste deux matches, la situation est claire, il faut prendre des points, a martelé le technicien stéphanois. C’est difficile et épuisant de se battre contre la relégation toute la saison, ça fatigue les joueurs mais je continue de croire que c’est possible. J’espère que les joueurs ont ce qu’il faut pour répondre, ils le peuvent. » Parfois taxé de dogmatisme, privilégiant un jeu offensif à un pragmatisme qui serait inhérent aux clubs du bas de tableau, Eirik Horneland a maintenu sa vision face aux journalistes : « Je n’ai pas de doute sur notre état d’esprit mais on doit faire preuve de discipline et de qualité pour remporter ces rencontres, on ne peut pas toujours être dans le combat, il faut apporter de la qualité. » Il reste deux matches à l’ASSE pour tenter d’y parvenir et s’offrir un maintien qui paraît un peu plus hypothétique semaine après semaine.