Basket – WNBA / Meziane : « Jamais je n’avais anticipé ça »

Publié le 11 décembre 2024 à 10H50 - mis à jour le 11 décembre 2024 à 10H52

Alors qu’il va prochainement quitter Villeneuve-d’Ascq pour entraîner le Connecticut Sun en WNBA, Rachid Meziane est revenu pour L’Equipe sur le grand saut qu’il s’apprête à faire de l’autre côté de l’Atlantique.

Encore quelques matchs et Rachid Meziane découvrira un autre monde. En effet, entraîneur de Villeneuve-d’Ascq depuis 2019, le Français (44 ans) a récemment été nommé coach du Connecticut Sun, une franchise de WNBA. Après avoir réalisé de belles choses avec les Guerrières et la sélection belge ces dernières années, Meziane va débuter un nouveau très gros chapitre de sa carrière en allant exercer de l’autre côté de l’océan Atlantique. « La WNBA est devenue une réalité pour moi à partir du moment où plusieurs franchises m’ont fait part de leur intérêt. C’est vrai que jusque-là je n’avais pas imaginé traverser un jour l’Atlantique, ou à la rigueur pour une expérience en tant qu’assistant. Jamais je n’avais anticipé ça. Je pensais devoir valider des étapes, coacher dans une grosse écurie européenne par exemple. Ce que Villeneuve est devenu, à mon avis », a notamment reconnu le principal intéressé.

Meziane : « C’était le genre d’opportunité à ne pas refuser »

« Et tout a changé en quelques messages, fin octobre, avec un entretien en visio, puis un deuxième, une shortlist qui se réduit et où je figure toujours. J’en ai parlé à ma femme (Stéphanie Dubois) et on s’est très vite dit que si ça se concrétisait, c’était le genre d’opportunité à ne pas refuser. (…) Les hommes, la NBA, c’est un autre monde encore. Mais comme je vous l’ai dit, je ne suis pas un adepte du passage en force, c’est une question d’opportunités. Si demain on me présentait un projet de haut niveau chez les hommes ? Bien entendu, j’y réfléchirais à deux fois. Mais là je saisis déjà une opportunité qui ne se serait peut-être pas présentée deux fois. J’aurais été un guignol si j’avais refusé ça, non ? Je vais montrer ce dont je suis capable, a par la suite expliqué Meziane, lors d’un entretien accordé à L’Equipe. Et si ça m’ouvre d’autres portes, tant mieux. » Pour rappel, avec le Connecticut Sun, ce dernier aura sous ses ordres la Française Leïla Lacan.

À propos de l’auteur

Guillaume Marion

Formé à Grenoble puis transféré à Paris, j'aime les revers à une main long de ligne de Roger Federer, l'exubérance de Tim Duncan, la persévérance de Steve Mandanda et l'ovalie grenobloise.

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