Biathlon – Jeanmonnot : « C’est horrible mais ce n’est pas fini »

Publié le 21 mars 2025 à 18H37 - mis à jour le 21 mars 2025 à 18H38

Battue pour deux centièmes par Franziska Preuss, vendredi à Oslo lors du dernier sprint de la saison, et désormais reléguée à 35 points de l’Allemande dans le sprint final pour le gros globe, Lou Jeanmonnot a reçu un gros coup sur la tête. La Française avoue néanmoins qu’elle va continuer à se battre et se prend toujours à rêver.

Les rêves de premier gros globe de cristal de Lou Jeanmonnot (26 ans) ont pris un sérieux coup vendredi à Oslo lors du dernier sprint de la saison, remporté par Franziska Preuss devant la Franc-Comtoise pour deux dixièmes de seconde. Un scénario des plus cruels que la dauphine de l’Allemande, reléguée à 35 longueurs de sa rivale, avait beaucoup de mal à digérer après-coup au micro de La Chaîne L’Equipe. « C’est horrible, parce que la course est très belle, et ce sont deux dixièmes extrêmement chers aujourd’hui. Deux dixièmes pour une dixième ou douzième place, ça n’aurait pratiquement pas d’importance, mais pour quinze points, c’est énorme ! », pestait la Française, qui avait beau se refaire l’histoire de cette course, elle ne parvenait pas à comprendre comment, et surtout où, la victoire avait pu lui échapper.

Jeanmonnot : « Je ne peux pas plomber mon état d’esprit à cause de deux dixièmes »

« C’était tellement difficile à skier. J’ai perdu un peu l’équilibre dans la dernière ligne droite, j’ai laissé à droite à gauche sur le pas de tir, c’est partout et c’est à la fois nulle part, j’ai envie de dire, parce que c’est une belle course (…) Mais c’est chiant cette course (sic), parce que c’est une course pleine dans des conditions difficiles et en fait, en temps normal, j’aurais été très fière de ma course, si ce n’avait pas été pour deux foutus dixièmes. » Si cet ultime week-end de l’hiver commence bien cruellement pour la leader des Bleues, cet échec, pour l’équivalent d’1,20m, n’est pas de nature néanmoins à l’abattre. Au contraire : la native de Pontarlier, compétitrice comme personne, se veut toujours aussi optimiste. « Je ne peux pas plomber mon état d’esprit à cause de deux dixièmes. Car on a fait la même course, en fait. Mais au total des points, c’est très différent, et c’est ce qui m’agace un petit peu. Mais ce n’est pas fini. » D’ailleurs, la lauréate du petit globe de l’individuel continue toujours de se prendre à rêver d’une fin de week-end qui tournerait en sa faveur. « J’adorerais que l’on fasse une mass start d’égale à égale dimanche. Ce serait formidable et je n’aurais rien à regretter si cela ne se termine pas comme on a tous envie que cela se termine. » Tous les supporters français en rêvent également.

À propos de l’auteur
Aurélien Canot

Aurélien Canot

Dingue de sports, je me suis naturellement orienté vers le journalisme sportif. Féru d'actualité, j'adore par ailleurs mettre mon nez dans les coulisses du sport pour vous faire découvrir sa face cachée. Ex-membre de Sporever estampillé 365 de la tête aux pieds.

plus d'actualités :Autres compétitions

JO d'été

Paris 2024 : Estanguet a pensé à Mbappé pour...

0 13H48 - 26 décembre 2024 Juba Touabi
feminine

Paris 2024 – Football (F) : Les États-Unis...

0 23H44 - 06 août 2024 Juba Touabi
Sport en France

Paris 2024 - Thierry Henry : « Le Vélodrome va...

0 17H12 - 22 mars 2024 Thomas MICO