Côte d’Ivoire : Haller raconte son incroyable CAN, un an après le sacre des Éléphants
Publié le 11 février 2025 à 12H50 - mis à jour le 11 février 2025 à 13H00Un an après la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN, le buteur du sacre Sébastien Haller se remémore l’incroyable parcours des Éléphants durant ce tournoi joué à domicile.

Il y a un an, jour pour jour, la Côte d’Ivoire triomphait du Nigeria (2-1) et remportait la CAN 2023, devant son public d’Ebimpé, dans la lointaine périphérie d’Abidjan. Auteur du but du titre contre les Super Eagles après avoir marqué pour sa première titularisation contre la RD Congo en demi-finales (1-0), Sébastien Haller revient sur l’incroyable parcours des Éléphants, au bord de l’élimination après la déculottée subie face à la Guinée équatoriale (4-0) puis sacrés champions d’Afrique pour la troisième fois de l’histoire de la sélection après des renversements à répétition.
Arrivé blessé, l’actuel joueur d’Utrecht manque le début du tournoi, disputé sous la direction de Jean-Louis Gasset. Alors qu’il était programmé pour ne jouer qu’à partir d’éventuelles demies, l’ancien du Borussia Dortmund le fera dès le huitième de finale contre le Sénégal, rentrant à la 73e minute de jeu dans une équipe désormais sous les ordres d’Emerse Faé, adjoint promu numéro un.
Haller : « J’ai passé mon temps entre les mains de kinés »
Le résultat d’un travail acharné qu’il raconte ce mardi dans les colonnes de L’Équipe : « Je n’avais pratiquement pas joué de la saison, j’ai travaillé dès fin décembre avec le staff. J’attendais cette CAN depuis tellement longtemps que je n’ai pas hésité à y aller… J’ai passé mon temps entre les mains de kinés, j’avais presque l’impression de dormir avec eux (rires). On a fait avec les moyens du bord dans des conditions assez rudimentaires. C’était frustrant car j’avais rêvé de ce moment et j’y assistais impuissant. Mais, c’était un pari. »
Auteur du but du titre en finale, Sébastien Haller aurait pourtant pu ne jamais devenir le héros de tout un peuple. « Je me fais mal cinq minutes avant (81e), se souvient l’avant-centre. Je demande à sortir mais Ghislain (Konan) me dit : ‘C’est le diable qui essaie de te challenger.’ Donc je serre les dents pour lui faire plaisir alors que je savais bien que le banc pouvait faire la différence. On l’avait vu aux tours précédents. Finalement, ça m’a souri et je suis sorti juste après. » À quoi tient le dénouement d’une finale de Coupe d’Afrique…