Basket – Euroligue – Paris : TJ Shorts se livre avant le play-in face au Real

Battu d’un point il y a moins de deux semaines sur ce même parquet de la Movistar Arena par le Real Madrid en saison régulière, Paris, également battu à l’aller par les Madrilènes, n’aura pas d’autre choix que de prendre sa revanche, ce mardi soir (21h00) face à Serge Ibaka et ses coéquipiers. L’avenir des Parisiens, contraints de passer par les play-in de l’Euroligue, passe par là. Certes, les joueurs de la capitale auront la possibilité en cas de défaite de s’offrir une deuxième et dernière chance, mais personne ne veut en entendre parler pour le moment dans le vestiaire. Et en particulier un TJ Shorts (27 ans, 1,75m) bien décidé à montrer pourquoi il se considère comme le meilleur du Vieux Continent à son poste.

TJ Shorts : « Ma taille ? En NBA, en Europe comme en France, des joueurs « petits » dominent »

« Je pense affirmer que je suis le meilleur meneur d’Europe », répète le génial maître à jouer américain de Paris dans L’Equipe, certain par ailleurs de « pouvoir en découdre les yeux dans les yeux avec Facundo Campazzo, Mike James et Shane Larkin ». L’ancien joueur de Bonn, arrivé dans la capitale il y a deux ans, avoue d’ailleurs qu’il n’a jamais douté de son talent, en dépit des critiques de ses détracteurs, lui reprochant notamment sa petite taille (1,75m). « C’est un stigmate, une manière erronée de voir le basket. En NBA, en Europe comme en France, des joueurs « petits » dominent. Au lieu de regarder la faiblesse supposée, il faut analyser l’apport potentiel. Nous devons être traités à l’identique », répond le Californien, sans cacher qu’il fait partie, à ses yeux, des grands favoris pour le trophée de MVP cette année en Euroligue, lui qui l’a déjà été dans toutes les compétitions qu’il a traversées.

TJ Shorts : « Beaucoup sont surpris, pas moi »

« Je mérite au moins d’être dans la discussion. »Son adresse à longue distance constitue un atout dans ce sens. Même si là aussi, TJ Shorts a surtout amené longtemps les spécialistes à se poser beaucoup de questions. Le meneur qui ne porte pas pour rien le numéro 0 (« chaque fois que je l’enfile, je me rappelle d’où je viens et que rien ne fonctionnait à ce moment de ma vie ») les a fait taire également. « Je savais qu’avec un coach me laissant être moi-même, ce ne serait qu’une question de temps avant que je montre ce dont j’étais capable ». Et celui qui pourrait rejoindre son mentor Tuomas Lisalo à Memphis si le Finlandais est reconduit, d’ajouter : « beaucoup son surpris mais pas moi ». L’assurance que dégage l’Américain sur le terrain ne vient pas de nulle part.