Ligue 1 : La Direction de l’arbitrage admet une erreur de Turpin
Publié le 9 avril 2025 à 14H38 - mis à jour le 9 avril 2025 à 14H55La Direction de l’arbitrage a indiqué mardi que Clément Turpin, l’arbitre de la rencontre entre le Stade de Reims et le RC Strasbourg (0-1), aurait dû accorder un penalty aux Champenois pour une faute de Valentin Barco sur Junya Ito dans la surface de réparation.
Pas sûr que cette communication apaise le courroux de Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims. Mais en tout cas, elle a le mérite d’exister. Mercredi, la Direction de l’arbitrage est revenue sur une situation litigieuse survenue dimanche entre les Rémois et les Strasbourgeois (0-1). Dans le temps additionnel de la partie, Junya Ito a voulu réceptionner un ballon dans les airs dans la surface de réparation mais le joueur alsacien Valentin Barco a tenté de l’en dissuader. Sauf que l’Argentin s’est totalement désintéressé du cuir et a poussé grossièrement le Japonais. Clement Turpin, l’arbitre de la rencontre n’a pas bronché. Contrairement au Rémois qui, s’apercevant que l’homme en noir n’avait rien dit, s’est « vengé » auprès du Strasbourgeois. Cette réponse a déclenché un début d’échauffourée qui s’est terminée par l’exclusion de Cédric Kipré (Reims) et Diego Moreira (Strasbourg).
L’arbitre VAR n’a pas bronché
Au sortir de la rencontre, Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims a poussé un énorme coup de colère au sujet d’une erreur d’arbitrage selon lui. Quelques jours plus tard, la Direction de l’arbitrage lui a donné raison. Ce mardi, la DA indique : « Les images montrent d’abord que le défenseur strasbourgeois (Valentin Barco) se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu’il porte essentiellement son regard sur l’attaquant (Junya Ito), vers lequel il se déplace en courant, explique l’instance. Il décide ensuite d’entrer en contact avec l’attaquant rémois à l’aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n’est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L’analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante : un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty. »
Mathieu Vernice, l’arbitre en charge du VAR, a (trop) rapidement revu l’action en déclarant à Clément Turpin « contrôle terminé » à propos de cette situation avant que l’échauffourée n’accapare tout le monde.