Ligue des champions (F) : Les Lyonnaises ont manqué « d’envie et d’intensité »
Publié le 27 avril 2025 à 23H10 - mis à jour le 28 avril 2025 à 09H03Le rêve européen s’est brutalement arrêté pour l’Olympique Lyonnais.

Opposées à Arsenal en demi-finales de la Ligue des champions, les Fenottes ont subi une lourde défaite 1-4 au Groupama Stadium, scellant une élimination amère devant leur public. Dès la 6e minute de jeu, la gardienne Christiane Endler a été malheureuse, marquant contre son camp et précipitant son équipe dans le doute. Arsenal, opportuniste, a su frapper aux moments clés : juste avant puis immédiatement après la pause, creusant un écart insurmontable.
À l’issue de la rencontre, l’entraîneur lyonnais Joe Montemurro n’a pas fui ses responsabilités. Après avoir reconnu des « erreurs collectives », le technicien de 55 ans dira : « Il y a beaucoup de confusion pour être honnête. Je n’ai pas les mots… Je n’aime pas pointer du doigt les performances individuelles. Ce sont des erreurs collectives. Elles font partie du football… Les éliminations en Coupe de France et en Ligue des champions étaient inacceptables pour ce club et j’en prends l’entière responsabilité. On va tout faire pour que ça n’arrive plus ».
« On n’a pas mis les ingrédients »
De son côté, Vanessa Gilles a pointé du doigt un « manque d’intensité et d’envie » criant au sein du collectif lyonnais. « Elles sont venues pour gagner et c’est ce qu’elles ont fait. Individuellement, je n’étais pas dans le match. Collectivement, il faut qu’on soit meilleure. Pour une équipe comme l’Olympique Lyonnais, chez nous en plus, on a manqué d’envie d’intensité. On n’a pas mis les ingrédients et elles en ont profité », a-t-il indiqué.
Si l’attaque lyonnaise s’est montrée en grande difficulté, Melchie Dumornay a sauvé l’honneur en inscrivant l’unique but rhodanien de la soirée. Trop peu face à l’efficacité clinique des Anglaises. Cette qualification permet à Arsenal de retrouver la finale de la Ligue des champions. À l’inverse, l’OL enregistre l’une des plus grandes désillusions de son histoire européenne.