Nantes : Les regrets de Kombouaré

Publié le 3 mars 2025 à 12H00 - mis à jour le 3 mars 2025 à 12H02

Venu avec un plan précis en tête, le FC Nantes s’est incliné à Marseille (2-0) lors d’une rencontre plutôt frustrante aux yeux d’un Antoine Kombouaré déçu.

Les Canaris savaient ce qu’ils voulaient faire, sur la pelouse de l’Orange Vélodrome : « presser très haut cette équipe de Marseille, les faire douter, se créer des situations », selon les mots d’Antoine Kombouaré en conférence de presse. Après le rebond face à Lens (3-1) consécutif à l’humiliation subie face à Monaco (7-1), Nantes a longtemps su contrarier l’OM en exécutant ce plan à la lettre mais a finalement craqué dans le dernier quart d’heure devant Amine Gouiri (1-0, 73ème) puis Mason Greenwood (2-0, 77ème), pour finalement s’incliner.

« On a les occasions pour ouvrir le score »

« Après, une fois que Marseille a ouvert le score, c’était compliqué. Mais j’ai aimé le visage de mon équipe, audacieuse pour presser haut. On n’est pas venus ici pour subir. Mais dans le haut niveau, il faut être efficace. Il nous a manqué un état d’esprit tueur devant le but », a déploré un Kombouaré déçu mais conscient aussi des talents individuels dans les rangs de l’OM (Rabiot, Gouiri, Greenwood). Nantes aurait pu, aussi, se retrouver devant, mais rien n’a donc tourné dans le bon sens pour les Canaris. « Pendant une heure, on fait jeu égal. On a les occasions pour ouvrir le score. Quand tu ne le fais pas, tu es puni à cause de la qualité en face. Ça aurait été intéressant de mener avec les situations qu’on a eues », a encore appuyé le technicien de l’actuel 14ème de Ligue 1, ne possédant désormais plus que 4 points d’avance sur Le Havre, barragiste.

Dimanche soir, cet OM-Nantes était également marqué par le thème de l’arbitrage, une semaine après le polémique AJA-OM, mais le natif de Nouméa n’avait pas vraiment de choses négatives à dire concernant Stéphanie Frappart. « Dans l’ensemble, elle a fait un bon arbitrage, elle a tenu son match, même s’il y a des petites fautes qu’elle a sifflées à répétition contre nous et qu’elle n’a pas sifflées contre eux ».

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