PSG : Un dossier disciplinaire ouvert après les chants et banderoles contre l’OM ?
Publié le 17 mars 2025 à 12H00 - mis à jour le 17 mars 2025 à 12H01Il apparaît envisageable que, dès mercredi, la commission de discipline de la LFP ouvre un dossier disciplinaire contre le PSG et ses ultras au regard des divers chants et banderoles lors du Classique remporté face à l’OM (3-1).
Le Classique entre le PSG et l’OM est allé à son terme, dimanche soir. C’est déjà une petite victoire tant la crainte d’un arrêt du match était envisagé par de nombreux observateurs dans une opposition pas toujours saine au niveau des tribunes. « Alors que l’équipe a plus que jamais besoin de vous (…) nous comptons sur votre soutien sans faille — avec ferveur, sans insulte. Les chants injurieux et discriminants peuvent entraîner des sanctions graves pour le club : le match pourrait être arrêté voire perdu. Ne laissons rien gâcher notre combat ! », avait prévenu le PSG, dans un mail adressé à ses supporters avant la rencontre.
Vers une fermeture totale ou partielle du virage Auteuil ?
Dimanche soir, l’opération de sensibilisation avant cette affiche n’a toutefois pas totalement porté ses fruits car le speaker du Parc des Princes a demandé à deux reprises l’arrêt des « chants insultants » ou « discriminatoires ». « Chers supporters, les insultes doivent cesser immédiatement, le match peut être perdu pour le club, merci », a-t-on aussi pu entendre alors qu’Adrien Rabiot, comme attendu et malheureusement, a été insulté par les tribunes d’Auteuil et de Boulogne, et qu’une banderole a été déployée à son encontre le visant lui et sa mère, Véronique. « Jouez comme des guerriers, achevez-les », était-il indiqué, aussi, comme un message en direction des joueurs de Luis Enrique.
Comme relaté par nos confrères de L’Equipe, la commission de discipline de la Ligue devrait, elle, ouvrir un dossier disciplinaire à l’encontre du club de la capitale et de ses ultras mercredi, à l’occasion de sa séance tandis que le PSG devrait être convoqué une semaine plus tard afin d’exposer sa défense, très probablement centrée autour du fait qu’il n’était pas au courant du contenu des banderoles, notamment. Dans ce registre, le club de la capitale pourrait faire face à une amende et à une fermeture totale ou partielle de tribunes, notamment du virage Auteuil, lieu de ‘résidence’ du Collectif Ultras Paris, qui se trouve à l’origine des divers chants entendus dimanche soir.