PSG : Luis Enrique refuse de lever le pied avant Arsenal

Publié le 24 avril 2025 à 13H58

À la veille de défier Nice en Ligue 1, Luis Enrique a affiché la même exigence que depuis le début de saison. Malgré le titre déjà acquis, l’entraîneur du PSG veut maintenir la dynamique avant la demi-finale aller de Ligue des champions face à Arsenal.

Face à la presse, Luis Enrique a balayé l’idée d’un relâchement contre Nice, vendredi soir. Déjà sacré champion de France, le Paris Saint-Germain a encore des objectifs en vue, à commencer par celui de rester invaincu à l’extérieur cette saison. «Quand on bat ce record, cela indique de quel bois est faite ton équipe. Nous avons continué à progresser, à être solides et constants. On doit être fiers de cela. » Pour le technicien espagnol, ces matchs sont aussi un tremplin vers la Ligue des champions : «Chaque fois que nous jouons un match, il y a toujours des situations de jeu dont on peut tirer profit pour la Ligue des champions. Il n’y a pas de meilleur entraînement qu’un match. »

Pas question de calculer avant Arsenal

Confronté à la tentation de préserver ses cadres avant la demi-finale contre Arsenal, Luis Enrique a tranché. «Les records, ce n’est pas notre objectif premier, ce sont les titres. Si on m’assure qu’en perdant contre Nice, je vais en finale de Ligue des champions, je signe immédiatement. Mais comme personne ne peut me l’assurer (…) je crois que c’est important pour notre confiance d’arriver contre Arsenal en donnant 100 %. » Une philosophie offensive qu’il ne renie pas, même à ce stade de la saison : «Je suis convaincu qu’on peut gagner des trophées avec un jeu offensif. Ce n’est pas le bon moment de calculer. » Interrogé sur Arsenal, Luis Enrique s’est montré serein. Pas de séances spéciales sur les coups de pied arrêtés, malgré la menace anglaise : «Je connais Arsenal depuis très longtemps. (…) Il n’y a aucune équipe du monde parfaite et nous ne le serons pas non plus. »

Luis Enrique s’est également réjoui de la montée en puissance de son équipe, qu’il juge plus mûre que la saison passée. «Il y a une très grande croissance de l’équipe, qui était très jeune l’an dernier. Cette année, nous arrivons avec une plus grande assise, plus d’aplomb. » Il n’a pas tari d’éloges sur Vitinha, «l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste, sans aucun doute. » Enfin, il a tenu à rappeler l’importance d’apprendre le français, dans un vestiaire aussi international que le PSG : «C’est un club français donc apprendre la langue du pays dans lequel je suis et travaille est vital. (…) Quand on parle une nouvelle langue, on comprend mieux la culture, le pays. » Dans un climat serein et avec une avance confortable en Ligue 1, le PSG se présente face à Nice avec l’ambition intacte. L’esprit de conquête reste entier avant de basculer vers l’Europe.

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