Reims : Caillot répond aux accusations de l’OL sur l’affaire Almada
Publié le 10 mars 2025 à 16H39Depuis le 18 janvier, l’Olympique Lyonnais (OL) se retrouve au centre d’une polémique juridique qui agite la Ligue 1.

Cinq clubs – Reims, Brest, le Paris Saint-Germain, Toulouse et Nice – ont déposé des réserves contre la présence de Thiago Almada, recrue hivernale de l’OL, en raison de l’interdiction de recrutement qui pesait sur le club rhodanien. Une situation qui attise tensions et suspicions entre dirigeants. L’arrivée de Thiago Almada à Lyon n’a pas été sans remous. Des clubs de Ligue 1 ont successivement contesté la validité de sa qualification, estimant que l’OL n’aurait pas dû pouvoir enregistrer le joueur en raison des sanctions de la DNCG. Pour le club lyonnais, cette multiplication des contestations relève moins d’un problème réglementaire que d’une manœuvre concertée, visant à lui nuire.
Caillot se défend
John Textor, propriétaire de l’OL, soupçonne un complot mené par certains clubs sous l’influence du PSG, avec lequel il entretient des relations tendues. Selon lui, ces réserves répétées traduisent une volonté d’affaiblir Lyon sur le terrain administratif après une remontée impressionnante en championnat. De son côté, Laurent Prud’homme, le directeur général lyonnais, a accusé Jean-Pierre Caillot d’avoir encouragé certains de ses collègues à poser des réserves dans ce dossier. Face à cette situation, le président du Stade de Reims, a tenu à clarifier sa position. Il est notamment accusé d’avoir incité Brest à déposer une réserve en leur fournissant un « tuto » expliquant la marche à suivre. Une accusation qu’il réfute : « Comme souvent dans le football, il y a un manque de courage. Notre intendant a été appelé par celui de Brest, qui lui a demandé comment déposer sa réserve. Nous n’avons absolument pas donné cette directive. Il n’y a pas de discussion formelle. La version de Lorenzi n’est pas la bonne ».
Du côté de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère a également justifié son action, expliquant qu’il s’agissait simplement de respecter un engagement pris auparavant, sans toutefois préciser de quelle promesse il s’agissait. Une réponse floue qui alimente les soupçons lyonnais. Si la Ligue de football professionnel (LFP) venait à juger l’une de ces réserves recevable, l’OL pourrait se voir infliger une défaite sur tapis vert, offrant ainsi les points du match à son adversaire. Une sanction qui pourrait avoir un impact majeur sur la course aux places européennes. Pour l’instant, les premières décisions ont été en faveur de l’OL : les réserves déposées par Toulouse et Reims ont été rejetées. Cependant, les clubs concernés ont fait appel, et la Commission d’appel de la LFP rendra son verdict le 20 mars. Une date clé pour l’avenir sportif de Lyon.