Tennis – ATP : Pouille, pas avant janvier…

A voir Lucas Pouille prendre son pied chaque soir au micro sur le plateau de Prime Video ou même dans la peau d’intervieweur d’après-match sur le court pendant ce Roland-Garros (« C’est une super expérience. Les journées sont bien occupées. C’est une quinzaine fatigante mais différemment. C’était intéressant de voir l’autre côté », avoue-t-il sur le site de L’Equipe »), on en aurait presque oublié que le Nordiste, qui effectuait ses grands débuts dans les deux costumes pendant la quinzaine, est toujours en activité. Pourtant, « Lucho », comme le surnomment ses proches, est loin d’être retraité encore. Depuis février dernier et sa double opération – d’une rupture total du tendon d’Achille droit mais aussi du poignet droit, dont il souffrait depuis un an – au lendemain de la finale du Challenger de Lille (remporté par Arthur Bouquier) que Pouille avait dû quitter sur abandon en fin de deuxième set, l’ancien numéro 10 mondial aujourd’hui 135e est en revanche convalescent. Et doit continuer de prendre son mal en patience, sachant qu’il vient tout juste de recommencer à courir. « Et les premières courses », précise de surcroît le demi-finaliste de l’Open d’Australie 2019, conscient que son retour sur les courts ne sera pas pour tout de suite.

Le chemin sera long pour Pouille…

« Tout va bien au niveau du tendon d’Achille, ça évolue bien. Ça suit son cours. Ça va demander de la patience. Avec le poignet aussi. » Pouille n’a pas perdu de vue de rejouer Roland-Garros, et même dès la saison prochaine de préférence. Il l’a clairement fait entendre lors de l’une de ses interventions sur Prime Video. Il s’est également montré très lucide sur une chose : il est impossible qu’il retrouve les courts avant janvier prochain. « C’est impossible de reprendre avant. Aucune chance », insiste bien celui qui va déjà devoir attendre « quelques semaines » avant de pouvoir retirer son attelle au poignet droit. « Ensuite je vais devoir faire une belle rééducation pour retrouver toute la mobilité du poignet. » Le chemin est encore long. Pouille ne s’en cache pas. « Il reste pas mal de temps ».