Barrage L1-L2 (match aller) : Signorino refuse de choisir entre Metz et Reims
Publié le 21 mai 2025 à 12H20 - mis à jour le 21 mai 2025 à 12H24Formé à Metz avant de porter quatre ans les couleurs de Reims, l’ancien latéral gauche Franck Signorino se dit partagé avant les barrages Ligue 1 – Ligue 2 entre ses deux anciens clubs.

L’avenir du FC Metz, 3e de Ligue 2, et du Stade de Reims, 16e de Ligue 1, se jouera à partir de ce mercredi soir (20h00). Avant cette manche aller des barrages, le cœur d’un homme balance forcément. Formé au FC Metz, devenu professionnel sous les couleurs des Grenats où il finit aussi sa carrière en 2018, Franck Signorino (43 ans) a également porté quatre années celles du Stade de Reims (2012-2016). Aujourd’hui délégué régional de l’UNFP à l’engagement sociétal des footballeurs professionnels, l’ancien latéral gauche s’est confié avant une double confrontation qui s’annonce déchirante pour lui.
« J’ai gardé beaucoup d’attaches dans les deux clubs. J’habite Metz, donc j’ai plus souvent l’occasion de voir les personnes de Metz. Je joue avec les anciens, etc. Mais à Reims, j’ai aussi gardé des attaches. Ce n’est pas si loin que ça. Forcément, ça aura un impact : s’ils se maintiennent, ce sera de la joie, sinon ce sera de la tristesse. Et moi, je vais indirectement être touché par ces émotions-là », a expliqué Franck Signorino à Moselle TV.
Signorino : « Que le meilleur gagne »
Contraint par sa fonction de délégué syndical à la neutralité, celui qui passa aussi par Nantes ne livre pas de pronostic entre deux équipes qu’il aurait préféré voir s’affronter en Ligue 1 : « D’un côté, j’ai envie que le Stade de Reims se maintienne. De l’autre, j’ai envie que le FC Metz réussisse sa saison en montant. Ce n’est pas possible. Alors, j’ai envie de dire que le meilleur gagne, et que celui qui mérite sa place en première division – pour la garder ou pour y accéder – fasse ce qu’il faut. »
Présent au stade Saint-Symphorien ce mercredi soir, Franck Signorino a également reçu des sollicitations pour assister à la manche retour, la semaine prochaine à Auguste-Delaune. « Je pense que je vais libérer mon jeudi pour assister à ce match, confie-t-il en guise de conclusion. Mine de rien, la dernière fois que j’y ai mis les pieds, c’était pour un match caritatif contre les violences faites aux femmes. Et du coup, là, j’irai en tant que spectateur… Neuf ans après. »