Bleus – Olise : « Le Mondial, c’est mon rêve »
Publié le 14 mars 2025 à 20H05Sélectionné chez les Bleus à quatre reprises, dont la première en septembre dernier, Michael Olise aspire forcément à plus grand chez les A.
Depuis plusieurs mois, l’ascension de Michael Olise est vertigineuse. Arrivé au Bayern Munich l’été dernier contre 60 millions d’euros en provenance de Crystal Palace, l’ailier s’est rendu indispensable dans son nouveau club, quelques semaines après avoir brillé avec l’équipe de France de Thierry Henry lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 malgré cette finale perdue face à l’Espagne (3-5 après la prolongation).
La révélation au grand public lors des Jeux Olympiques
« Les JO, ça a été la plus belle expérience foot de ma vie. C’était top, surtout en France. On a fait un travail préparatoire assez long jusqu’à la compétition, l’équipe a pu se retrouver, avancer ensemble. On était proches. En voyageant dans le pays, j’ai senti une ferveur, la puissance d’être à la maison. Dès le départ, on s’est dit qu’on devait faire quelque chose de solide. Tout le monde donnait tout à chaque rencontre. Je ne sais pas si j’étais très connu en France, avant ça. J’avais seulement joué avec les sélections jeunes, mais je crois que les Jeux ont permis aux gens d’apprendre à me connaître », a raconté l’international tricolore dans les colonnes de L’Equipe le magazine, dont il fait la Une.
« C’est ce que je veux pour dans cinq ou dix ans : avoir gagné des choses »
Ayant la possibilité de jouer avec la France, l’Angleterre, l’Algérie ou le Nigeria, il a donc opté pour les Bleus, une sélection qu’il voulait « depuis tout jeune ». A 23 ans désormais, il a eu la chance d’évoluer sous la direction de Thierry Henry avec les Bleuets puis maintenant sous celle de Didier Deschamps chez les A et le premier a eu droit à des compliments appuyés. « J’ai pu apprendre de nouveaux aspects que j’intégrais à mon jeu, comprendre sa vision. Nous avons une compréhension similaire du football. Souvent, je voyais comment il pensait une chose, il s’intéressait à l’inverse à comment je voyais les choses et nous discutions de tout ça », a souligné un Olise discret hors du terrain et fan des joueurs « qui jouent librement » sur le rectangle vert, citant Lionel Messi et Neymar comme des inspirations.
Son ambition, bien sûr, est immense pour un futur qu’il imagine glorieux, notamment lors du prochain tournoi planétaire : « En tout cas, je n’ai encore rien gagné et je veux un trophée. Avec le Bayern, et puis la France l’année prochaine, le Mondial, c’est mon rêve. Le foot est imprévisible mais c’est ce que je veux pour dans cinq ou dix ans : avoir gagné des choses ».