Cyclisme – Giro (E7) – Ayuso : « Quelque chose de spécial pour moi »

Juan Ayuso tournait autour de sa première victoire d’étape dans un Grand Tour depuis un moment. Ce premier succès a finalement attendu sa première participation au Tour d’Italie. La 7e étape et première explication entre les favoris avec au menu une première arrivée au sommet, ce vendredi, a en effet permis au prodige espagnol de 22 ans de débloquer son compteur dans un Grand Tour. Pour son plus grand plaisir. « C’est mon quatrième Grand Tour, j’avais parfois été tout proche de l’emporter, mais je n’avais jamais réussi à le faire. J’y suis parvenu aujourd’hui sur ce premier Tour d’Italie. C’est vraiment quelque chose de spécial pour moi », ne cachait pas après-coup sur Eurosport le leader de l’équipe UAE Emirates sur ce Giro, conscient que le final ne l’autoriserait pas à vraiment patienter avant d’attaquer. Il a donc placé sa banderille – décisive – à 500 mètres de la ligne. « Je savais que je devais attaquer. Je savais aussi que ce final était très explosif. Il ne fallait donc pas vraiment attendre. J’ai attaqué et quand j’ai vu la distance que j’avais sur les autres coureurs derrière moi, je me suis dit que je devais y aller à fond. »

Ayuso : « Cela me donne beaucoup de confiance pour les jours à venir »

Il a bien fait, d’autant qu’à cette première heure de gloire dans un Grand Tour sont venues s’ajouter dix secondes de bonification qui lui permettent de s’installer à la 2e place, à seulement quatre secondes de son grand rival pour la victoire finale Primoz Roglic. L’habituel lieutenant de Tadej Pogacar estime qu’il ne pouvait pas faire plus grand plein de confiance avant des jours qui s’annoncent très ardus. « C’était important de gagner aujourd’hui (vendredi) mais pas seulement. C’était aussi important de retrouver de bonnes sensations ainsi que le temps que j’avais perdu sur le contre-la montre. Cela me donne beaucoup de confiance pour les jours à venir. » Dès samedi ? « On verra demain (samedi) », répond le héros du jour, qui ne se veut pas trop ambitieux pour autant. « Sienne arrive aussi. Ce sera une étape très difficile, surtout pour nous qui jouons le classement général. Si j’atteins le jour de repos dans cette situation, je serai content. » Vu sa forme actuelle, le vainqueur de Tirreno-Adriatico pourrait même être devant.