Mort de Maradona : Les policiers n’ont vu aucun « élément médical » dans la chambre

Publié le 19 mars 2025 à 13H00 - mis à jour le 19 mars 2025 à 13H01

Au procès Maradona, qui continue de rythmer la vie de l’Argentine, les premiers policiers arrivés dans la chambre de la star après sa mort ont mis en avant leur surprise quant à leur découverte du lieu.

Mardi, le procès autour de la mort de Diego Armando Maradona s’est poursuivi en Argentine, dans au nord de Buenos Aires. Pour rappel, sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés pour « homicide avec dol éventuel » depuis mardi dernier dans un procès qui devrait s’étendre jusqu’à mi-juillet, mobilisant environ 120 témoins alors que les sept praticiens encourent de 8 à 25 ans de prison. Décédé à l’âge de 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, le 25 novembre 2020, alors qu’il se trouvait sur un lit médicalisé d’une résidence de Tigre, au nord de Buenos Aires, le légendaire vainqueur de la Coupe du monde 1986 avec l’Argentine a été découvert par des policier pour le moins surpris.

« Ce n’était pas un lit d’hospitalisation, c’était un sommier ordinaire, courant »

En effet, les premiers policiers arrivés dans la chambre ont témoigné de leur surprise, mardi. Le commissaire-adjoint Lucas Farias a été l’un des policiers entendus et, comme rapporté par l’AFP, il a mis en avant son étonnement. « Je n’ai pas vu d’éléments médicaux dans la chambre. Je n’ai pas vu de sérums qu’il doit, je pense, y avoir lors d’une hospitalisation à domicile ». Dans la même veine, le commissaire Lucas Borge, autre policier arrivé sur les lieux le 25 novembre 2020, a confié : « Ce n’était pas un lit d’hospitalisation, c’était un sommier ordinaire, courant ».

Quatre policiers ont été entendus mardi, les premiers témoins d’une très longue liste alors que des avocats de la défense, de leur côté, ont plaidé que les policiers ne possédaient aucune connaissance médicale les habilitant à se prononcer sur l’hospitalisation de celui considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football. Des policiers qui, par ailleurs, ont confirmé la vision du procureur Patricio Ferrari (qui avait montré une photo du défunt face aux juges), à savoir celle d’un Maradona vêtu d’un shirt et d’un t-shirt « avec le ventre très gonflé, prêt à exploser ».

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