PSG-OM – De Zerbi : « On sait ce qu’il faut qu’on fasse »
Publié le 14 mars 2025 à 15H29 - mis à jour le 14 mars 2025 à 18H27A deux jours de PSG-OM au Parc des Princes (dimanche 20h45), Valentin Rongier et Roberto De Zerbi se sont présentés en conférence de presse avec la volonté de ramener quelque chose de leur déplacement dans la capitale.
L’OM, dauphin du PSG à 16 points et corrigé lors du Classique aller (0-3), n’entend pas venir en victime expiatoire au Parc des Princes. « Le coach nous l’a dit: il préfère que ça se fasse avec notre volonté et notre manière. On n’y va pas pour mettre le bus. On va essayer de jouer notre jeu. On verra bien ce qui se passera ensuite », a mis en exergue un Valentin Rongier qui a tenté de normaliser du mieux possible le récent quart de finaliste de la Ligue des champions : « On n’a rien à perdre. Ils ont deux jambes et deux bras comme nous. Il faut les regarder dans les yeux. On n’y va pas pour faire le dos rond, je le répète ».
De Zerbi veut s’inspirer du PSG au niveau du mental
Dans la foulée de son joueur, c’est Roberto De Zerbi qui a suivi et mis en avant son plan de jeu dans un match qui « vaut un peu plus que trois points » : « On sait ce qu’il faut qu’on fasse. Il faut qu’on fasse quelque chose qu’on n’a peut-être pas réussi: souffrir. Il faut savoir se salir les mains. C’est dans l’ADN du club, dans le mien. Il faut souffrir, être patient. On ne peut pas penser qu’on peut commander contre le jeu pendant 90 minutes sans souffrir », a expliqué le technicien italien, dans des propos relatés par nos confrères de RMC Sport. Privé de Pierre-Emile Höjbjerg (lésion musculaire au mollet gauche), il le remplacera sans doute par Rongier, Nadir ou Kondogbia et a avoué sans peine qu’il s’inspirerait bien de son futur opposant concernant la dimension mentale.
« Le PSG a réussi à faire un saut de qualité au niveau du mental. Je voudrais faire la même chose ici: passer un cap sur le plan mental. Le PSG a toujours été fort. Mais Luis Enrique a élevé ce niveau mental », a reconnu Roberto De Zerbi, qui va permettre à son équipe de s’entraîner devant le public de l’Orange Vélodrome avant ce rendez-vous pour lequel ils ont été privés de déplacement : « L’équipe n’appartient pas au propriétaire, au président, au coach, mais aux supporteurs avant tout. J’essaie toujours de les inclure le plus possible dans ce qu’on fait. C’est une motivation supplémentaire pour nous ».
