Tennis – Roland-Garros : Il y aura encore des juges de ligne cette année

Ces Gaulois ne sont pas irréductibles pour rien. Ainsi, alors que tous les autres tournois du Grand Chelem sont passés à l’arbitrage électronique (NDLR: Wimbledon se mettra également à cette mode cette année) et semblent même avoir adopté définitivement cette nouvelle technologique qui fait pratiquement l’unanimité auprès des joueurs du circuit, Roland-Garros fait de la résistance et ne semble pas prêt à revoir son mode de fonctionnement. Cette année encore, le rendez-vous parisien se disputera donc avec des juges de ligne (de vrais juges de ligne, en chair et en os) présents sur le court pour annoncer les balles bonnes, les balles fautes, les fautes de pied au service ou encore les services ayant touché le filet (let). Dit comme cela, cela pourrait presque sembler déjà archaïque. Pourtant, l’arbitrage à l’ancienne sera de nouveau à l’honneur dans quelques semaines Porte d’Auteuil (25 mai au 8 juin). Il se pourrait même que le tournoi s’entête une année de plus et propose encore des juges de ligne en 2026. Gilles Moretton a semblé très heureux, ce jeudi lors de la présentation de la prochaine édition, d’assurer que Roland-Garros ne se mettrait pas au diapason de ses confrères.

Moretton : « Si demain, les joueurs à l’unanimité viennent nous dire : « on ne joue pas s’il n’y a pas la machine »

« La volonté fédérale est de conserver les arbitres le temps que l’on pourra », a avoué le président de la Fédération française de tennis et patron du tennis français, confiant qu’il ne se voyait pas se priver d’arbitres qui sont à ses yeux les meilleurs de la planète. « On est le pays qui fournit les meilleurs arbitres sur le circuit sur l’ensemble des tournois dans le monde. On est une référence et on souhaite les garder. » Cela devrait d’ailleurs être le cas tant que les joueurs ne demanderont pas le contraire, à entendre l’ancien très bon joueur de simple. « Ce sont les joueurs qui décident. Si demain, les joueurs à l’unanimité viennent nous dire : « on ne joue pas s’il n’y a pas la machine » « . En 2025, le tournoi parisien fera plus que jamais bande à part.