Coupe de France (finale) : Carlos Bianchi apportera le trophée
Publié le 21 mai 2025 à 16H20 - mis à jour le 21 mai 2025 à 17H50Passé par le Stade de Reims puis par le Paris Saint-Germain pendant sa carrière, l’ancien attaquant argentin Carlos Bianchi sera mis à l’honneur samedi, à l’occasion de la finale de la Coupe de France entre les deux équipes.

Pouvait-il en être autrement ? À l’occasion de la finale de la Coupe de France, entre le Paris Saint-Germain et le Stade de Reims, c’est à Carlos Bianchi (76 ans) que reviendra l’honneur d’apporter le trophée au bord du terrain avant cette rencontre entre deux de ses anciens clubs, samedi (21h00) au stade de France. L’ancien attaquant argentin, trois fois meilleur buteur de Division 1 sous les couleurs de Reims puis deux fois avec le PSG, l’a annoncé mardi sur RFI dans l’émission « Radio Foot Internationale », dont il est l’un des consultants réguliers.
Bianchi : « Heureux et fier »
« Je vais apporter la Coupe de France au bord du terrain avant le match », a expliqué Carlos Bianchi. « Je suis heureux et je suis aussi fier que les organisateurs aient pensé à moi. J’ai joué dans les deux clubs. A chaque fois que je suis en France et que je vais au Parc des Princes, j’y vois ma photo, alors que je n’ai joué que deux saisons au Paris Saint-Germain », a ajouté, ému, celui qui a également donné son nom à un stade inauguré en 2021 dans la localité de Bezannes, non loin de Reims, où il arriva en 1973, en provenance de Velez Sarsfield.
Bianchi : « La survie en L1 est plus importante »
Côté rémois, cette finale de Coupe de France interviendra entre les deux manches de barrages qui seront cruciales pour l’avenir du club. Ce que regrette vivement Carlos Bianchi. « C’est dommage que le Stade de Reims joue la descente avant et après la finale. Cela fait que la finale ne sera pas une finale, selon ma façon de voir les choses. Je crois que la survie en [Ligue 1] est plus importante qu’une Coupe de France », a estimé celui qui, jeune entraîneur, conduisit à deux reprises le Stade de Reims, alors pensionnaire de deuxième division, jusqu’en demi-finales de l’épreuve. C’était en 1987 et en 1988.