Cyclisme – Paris-Nice : Alaphilippe vise une victoire d’étape

La dernière fois qu’on a vu Julian Alaphilippe sur Paris-Nice, c’était le 14 mars 2020. Le coureur qui portait alors les couleurs de Deceuninck-Quick Step venait de terminer 32eme à Valdeblore La Colmiane, avant que la Course au Soleil ne se conclue précipitamment dès le samedi soir suite au confinement décidé pour enrayer la pandémie de coronavirus. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, Julian Alaphilippe a remporté deux titres mondiaux, décroché de belles victoires et connu quelques saisons galères, mais le voici de retour sur Paris-Nice, sous les couleurs de sa nouvelle équipe, Tudor. Et s’il avait réussi à finir cinquième en 2017, le Français de 32 ans ne vise cette fois pas le classement général, seulement les victoires d’étapes, comme il l’a confié en conférence de presse samedi. « C’est pour ça que je fais du vélo. Pour aller chercher des résultats et gagner. J’ai ça en moi. Ca reste mon objectif principal sur la majorité des courses dont je prends le départ. Même quand ce n’est pas facile, même quand il y a plus fort que moi. J’espère que ça va arriver bientôt », confie Alaphilippe, dont la 44eme et dernière victoire remonte à juillet dernier, avant les JO sur le Tour de République tchèque.

Alaphilippe vise la deuxième partie de semaine

Sur Paris-Nice, où son équipe bénéficie d’une invitation, le leader de Tudor voit des étapes qui lui conviennent : « Il y a des belles étapes qui me correspondent et qui me plaisent, surtout en deuxième partie de semaine. Je me sens de mieux en mieux. J’aborde cette semaine vraiment sereinement. Le classement général n’est pas l’objectif numéro un de l’équipe. Mais on a des ambitions. C’est une des plus grosses courses du calendrier. Tous les jours il se passe quelque chose. On sait que le niveau est très relevé. Tout le monde est en forme à l’approche des classiques. » Une saison de classiques où son programme sera très chargé (Milan – San Remo, Tour des Flandres, Flèche Wallonne…), mais c’est pour ce genre de courses que Julian Alaphilippe fait du vélo. « Que des grandes courses. Je prends ça comme un challenge. J’aime ce genre de courses, la pression que ça engendre. J’ai bien travaillé pour enchaîner tout ça. C’est l’heure de courir, de se faire plaisir. (…) J’aimerais les gagner toutes. Ce sont des courses qui me font vibrer. » Le coureur français, qui n’a sans doute plus le niveau de ses saisons 2019-2020-2021, sera assurément aux avant-postes durant la plupart de ces courses. Mais parviendra-t-il à en gagner au moins une ? Ce serait un magnifique retour au premier plan.