Rennes – Beye : « Le score est dur mais mérité »
Publié le 9 mars 2025 à 10H06 - mis à jour le 9 mars 2025 à 10H13Battu sèchement par le PSG (1-4) samedi soir en Ligue 1, le SRFC est tombé sur plus fort que lui d’après Habib Beye. Ce qui n’a pas empêché l’entraîneur rennais d’y voir des motifs d’espoir.
Comme de nombreuses équipes avant lui, le Stade Rennais a bien cru le faire : accrocher l’intouchable et invaincu leader parisien, qui écrase la Ligue 1 cette saison avec désormais vingt victoires, cinq nuls et seize points d’avance sur l’OM, son premier poursuivant. Mené 2-0 dans son Roazhon Park d’Île-et-Vilaine, le SRFC a su réduire l’écart trois minutes après le deuxième but du PSG et s’est procuré trois vraies situations d’égalisation. Il a finalement encaissé deux nouveaux buts d’Ousmane Dembélé durant le temps additionnel (90ème+1, 90ème+4), validant un écart que n’a pas contesté son entraîneur après le match.
« Le score est dur mais mérité, a reconnu Habib Beye en conférence de presse. C’est le football. On a eu des manques sur les dix dernières minutes où ils ont profité de notre baisse d’intensité avec leur qualité. On a été un peu timide sur la première période, sur la volonté d’aller les chercher, même si on a bien défendu en bloc bas. » L’ex-coach du Red Star est d’ailleurs revenu sur la séquence qui a permis l’ouverture du score du PSG à la demi-heure de jeu et le but de Bradley Barcola (27ème), évoquant l’arbitrage de Vernice mais également (surtout ?) la naïveté des siens.
« On doit encore grandir »
« On est puni sur une inattention sur le premier but, sur une action litigieuse sur laquelle je me suis expliqué avec M. Vernice : je ne suis pas convaincu par ses explications. Il me dit que mes joueurs ne sont pas prêts, c’est aussi mon constat sur l’analyse du but, mais pas par rapport à la faute commise, Paris joue dix mètres plus haut le coup franc, a regretté le technicien franco-sénégalais, sans toutefois rendre responsable l’homme au sifflet du but encaissé. C’est étrange à comprendre, mais c’est la réalité du match et on doit être en capacité d’être en éveil sur un coup franc rapidement joué. »
Battu pour la deuxième fois depuis son arrivée sur le banc, après la défaite face à Lille (0-2), autre équipe du haut de tableau, Habib Beye a reconnu le chemin qu’il reste à parcourir aux siens pour pouvoir évoluer dans ces sphères. « On ne voulait pas changer d’ambition parce que c’était Paris en face, avoir de la personnalité, aller chercher l’adversaire, mais cela reste Paris, qui dicte aussi son jeu, a analysé l’entraîneur rennais. Il y a eu des manques qui font qu’on encaisse quatre buts, il faut être lucide. On doit encore grandir, être plus juste dans la finition pour espérer rivaliser avec ce genre d’équipes. » En attendant de savoir si le club breton, particulièrement dépensier cet hiver, pourra quitter la deuxième partie de tableau avant le terme du championnat, il conserve pour l’instant neuf longueurs d’avance sur la zone rouge avant les autres rencontres dominicales. Ce qui est déjà une réelle progression eu égard au début de saison.