Nantes : Kombouaré licencié malgré le maintien ?

Ce ne fut pas un long fleuve tranquille, c’est peu de le dire, mais le FC Nantes évoluera bien une nouvelle fois en Ligue 1 la saison prochaine. Samedi soir, lors de l’ultime journée du championnat, le club de Loire-Atlantique a dominé à la Beaujoire la lanterne rouge Montpellier (3-0), restant devant Le Havre, passant devant Reims (barragiste) et terminant même devant Angers, au 13ème rang, à la différence de buts (-13 contre -21). Une mission de départ accomplie qui, pour autant, n’assurerait pas à Antoine Kombouaré sa présence sur le banc l’été prochain.

« Alors que la direction nantaise envisageait il y a un mois de poursuivre la saison prochaine avec son entraîneur, elle songe très sérieusement à prendre une nouvelle orientation. Sans Antoine Kombouaré, encore lié au club jusqu’en juin 2026« , avance ce dimanche le journal L’Equipe dans son édition du jour, quotidien sportif selon lequel « les noms de Pierre Sage et Luis Castro (Dunkerque, L2) circulent déjà » pour remplacer le technicien de 61 ans.

« Si on me dit stop…« 

Déjà annoncé sur le départ l’hiver dernier, période durant laquelle le nom d’Habib Beye revenait lui avec insistance pour prendre la relève, Antoine Kombouaré avait tenu une conférence de presse spécialement consacrée à la critique des médias dans la foulée de son maintien en poste. Ce dimanche, le technicien kanak a confirmé sur RMC qu’il avait bien failli être limogé. « Ça a été une saison très compliquée. J’ai failli être débarqué au mois de décembre, comme ça…, a-t-il révélé. Ce n’est pas passé loin d’après ce que j’ai compris. Je suis resté en poste. On a pu faire le boulot. »

Le boulot, Antoine Kombouaré aimerait bien le poursuivre à Nantes, justement. « J’ai encore un contrat d’un an. J’ai envie de l’honorer. J’ai travaillé pour gagner ce contrat. Et en plus c’est à Nantes, chez moi« , a affirmé celui qui a entraîné huit autres clubs au cours de sa carrière (Strasbourg, Valenciennes, le PSG, Al-Hilal, Lens, Dijon, Guingamp et Toulouse). « Après, je suis dans l’attente de ce que va décider le président (Waldemar Kita, ndlr), de ce que vont décider les dirigeants, a poursuivi l’entraîneur des Canaris. Moi je suis très cash avec les gens dans ma façon de m’exprimer mais aussi de faire. Je suis là. Si on est content de moi, on continue et si on me dit stop, la vie est belle, la vie continue. »