Volley – Transferts : « Vérone, un marche-pied intéressant pour Boyer »
Publié le 23 juin 2018 à 15H48 - mis à jour le 23 juin 2018 à 15H55Stéphen Boyer a quitté Chaumont au printemps, après trois saisons passées en Haute-Marne. Le pointu international a décidé de relever un nouveau challenge en Italie, avec le club de Vérone, quart-de-finaliste dans son championnat la saison dernière. David Botrel, l’agent de l’international français, nous explique les raisons de ce choix.

David Botrel, pourquoi Stéphen Boyer a-t-il choisi de rejoindre Vérone ?
Il a explosé d’un coup. L’objectif, c’était de l’accompagner sur un plan de carrière plus raisonné plutôt que d’aller chercher l’euro symbolique. Je voulais vraiment qu’il se construise en tant que joueur. Pour être tout à fait concret, l’année dernière, il avait des propositions très, très importantes à l’étranger, à plus de 300 000 euros. Il a préféré poursuivre une année supplémentaire à Chaumont, parce qu’il ne se sentait pas prêt. Il a bien fait, il a 22 ans. Il a signé en Italie pour la saison prochaine, il a d’autres contrats qui vont arriver. La priorité n’était pas de gagner beaucoup d’argent à court terme. Son choix a été guidé par un ensemble de paramètres, notamment sportifs, s’inscrivant dans le cadre d’un plan de carrière. Il a signé un contrat très intéressant avec Vérone, mais il avait des offres beaucoup plus importantes. Il a fait le choix d’aller dans un championnat où, sportivement, il allait pouvoir progresser, évoluer. Et ne pas privilégier une destination plus exotique où l’avenir sportif était beaucoup plus incertain.
« Certains coachs m’appelaient en pleine nuit »
A-t-il reçu des propositions des meilleurs clubs italiens (Perugia, Modena, Trento, Lube Civitanova) ?
En Italie, le top 5 s’intéressait à lui, mais il y avait des renouvellements de contrats avec des joueurs déjà établis. À un moment donné, on a échangé avec tous les plus gros clubs. Il y en a un qui nous demandait d’attendre parce qu’il avait une situation où il devait se séparer d’un joueur pour prendre Boyer, éventuellement. Finalement, il a signé à Vérone, qui est un marche-pied intéressant. C’est sa première expérience à l’étranger, il a un très bon coach, des conditions matérielles et financières qui sont très intéressantes. La marche n’est pas trop haute.
C’est plutôt cohérent du point de vue de son projet et de sa progression sportive…
Il avait des propositions en Russie, au Brésil aussi. On n’a pas cherché à faire monter les enchères. Il attise beaucoup de convoitises de clubs, de coachs. Certains m’appelaient en pleine nuit, avec le décalage horaire, pour faire des propositions et tomber dans la surenchère sans que moi j’ai fait monter le truc. Il y avait énormément d’intérêts autour de lui.