JO 2016 – Dopage : Une beach-volleyeuse exclue
Publié le 4 août 2016 à 16H57 - mis à jour le 4 août 2016 à 19H06Les scandales liés au dopage ne concerne pas uniquement les athlètes russes, loin s’en faut. La beach-volleyeuse italienne, Viktoria Orsi Toth a été contrôlée positive et exclue des Jeux Olympiques de Rio.
© @fivb
La merveilleuse fête du sport promise aux spectateurs du monde entier avait déjà pris un sérieux coup dans l’aile avec les révélations sur le dopage organisé en Russie. Puis la clémence des instances chargées de la lutte antidopage vis-à-vis de certains athlètes avait provoqué à son tour de vives réactions au son du monde sportif dans la foulée. Et voici qu’une discipline comme le beach-volley est, elle aussi, gangrenée par ce fléau. La fédération italienne de volley-ball a, en effet, annoncé, ce jeudi, l’exclusion de l’une de ses joueuses pour un contrôle positif à un stéroïde anabolisant le mois dernier. Le second échantillon prélevé a confirmé le premier résultat et la présence de clostébol métabolite. Un agent anabolisant interdit depuis de longues années par l’Agence mondiale antidopage. Viktoria Orsi Toth plaisantait d’ailleurs à ce sujet dès la sortie de ce fameux contrôle inopiné via son compte Instagram, écrivant alors la chose suivante : « J’ai pris un abonnement pour les contrôles antidopage. Au quatrième contrôle à la maison, ils m’offrent une peluche. » Une phrase qui précédait le hashtag « Je ne suis pas dopé», qui donne en anglais « I am doping free ». Elle en rit sans doute un peu moins depuis ce matin et l’annonce de son exclusion. Sa coéquipière Marta Menegatti sera associée à Laura Giombini, selon la presse italienne.
Une photo publiée par Viktoria Orsi Toth (@orsiviki) le
