Mort de Maradona : El Pibe de oro « à l’agonie » avant sa mort
Publié le 28 mars 2025 à 21H39Lors du procès de sept professionnels de santé accusés d’avoir entraîné la mort de Diego Maradona, il a été révélé que la légende argentine a grandement souffert avant de rendre l’âme.

Le 11 mars, un procès marathon – censé se tenir jusqu’en juillet – s’est ouvert en Argentine où sept professionnels de santé sont jugés pour homicide. Ceux-ci sont accusés de négligences pouvant avoir provoqué la mort de Diego Maradona le 25 novembre 2020. Des doléances accréditées par l’intervention de deux médecins lors des audiences de cette semaine rapportent plusieurs sources. Des « signes d’agonies » manifestes ont été relevés par le médecin légiste de l’époque, Mauricio Casinelli, qui a également souligné que ceux-ci auraient pu commencé à se manifester douze heures avant le décès.
Par ailleurs, Mauricio Casinelli avance avec certitude que « depuis au moins dix jours » une quantité d’eau anormalement élevée s’était stockée dans les poumons du Pibe de oro. Quant à son cœur, il « pesait presque le double de ce que pèse un cœur normal pour une personne adulte. » Tous ces signes et la négligence du personnel médical de Diego Maradona sont davantage corroborés par le témoignage de Federico Corasaniti. « Il suffisait de mettre un doigt sur ses jambes, de sentir son ventre, de prendre un stéthoscope et d’écouter ses poumons, de regarder la couleur de ses lèvres » a regretté ce médecin.
Le garde du corps de Maradona accusé de mensonge
Participant lui aussi à l’autopsie de la légende argentine, Federico Corasaniti a rappelé que l’insuffisance cardiaque la cirrhose hépatique auxquelles a succombé Diego Maradona ne sont pas le fruit d’une anomalie soudaine. D’autant plus qu’aucune trace d’alcool ou de substance toxique n’a été décelée durant l’autopsie. Une quinzaine de jours auparavant, au lendemain de l’ouverture du procès, le procureur avait dénoncé « un assassinat ». Plus tôt cette semaine, l’ancien garde du corps, Julio Coria, est reparti du tribunal menotté en raison de mensonges et d’omissions lors de ses témoignages.