MotoGP – GP de Grande-Bretagne : Quartararo préfère voir du positif malgré son abandon

Publié le 25 mai 2025 à 18H00 - mis à jour le 25 mai 2025 à 18H03

Expliquant avoir été trahi par un système corrigeant l’assiette de sa Yamaha ce dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Fabio Quartararo a assuré vouloir garder en mémoire le retour d’un niveau de performances lui permettant de jouer la victoire.

Fabio Quartararo (FRA/Yamaha)

Fabio Quartararo avait tout réussi. Si le premier départ du Grand Prix de Grande-Bretagne n’avait pas été idéal, le deuxième a vu « El Diablo » tenir tête aux pilotes Ducati pour s’envoler en tête de la course. Mais, dans le douzième tour, le champion du monde 2021 a été trahi par sa Yamaha et plus particulièrement par le système permettant de corriger l’assiette sur le train arrière. « Techniquement, tout simplement le système à l’arrière s’est bloqué en bas. On n’arrivait pas à le débloquer. Tout simplement, il s’est cassé, a confié le Tricolore au micro de Canal+. Des choses qui ne sont jamais arrivées et qui arrivent dans des situations comme aujourd’hui (dimanche), c’est assez frustrant mais je pense que je me suis montré à moi-même et à toute l’équipe qu’on pouvait être là, dans des circonstances qui, selon moi, n’étaient pas les meilleures pour nous. » Alors qu’il a été en difficulté avec ses pneus ce samedi à l’occasion du sprint, Fabio Quartararo avait réussi à gérer la gomme tendre chaussée à l’avant tout au long des deux premiers tiers de la course. Une performance qui laisse toutefois augurer du meilleur pour le pilote Yamaha.

Quartararo : « On est de retour »

« Evidemment, ça me donne de l’espoir mais c’est vraiment merdique ce qui s’est passé aujourd’hui (dimanche), a-t-il ajouté. On a amélioré la moto et quand tout se passe bien, on sait qu’on est rapides. » Interrogé sur son choix de pneus, Fabio Quartararo a assuré que « le medium n’était clairement pas une option » pour ce Grand Prix en ayant tiré les leçons du sprint car « à la fin c’était plutôt bon pour l’avant mais vraiment mauvais pour l’arrière » sur les dix tours parcourus ce samedi. Mais cette victoire qui lui tendait les bras était surtout le fruit d’une prise de risque permanente. « Je savais que pour être rapide aujourd’hui (dimanche), je devais faire des freinages infernaux et c’est ce que j’ai fait, a ajouté le natif de Nice. Dès le premier tour, je freinais super tard, je n’usais pas trop le pneu arrière. » Des efforts qui n’ont pas payé lors d’une course terminée en larmes aux côtés de son assistant Tom Mauban. « Il m’a juste dit qu’aujourd’hui (dimanche), j’étais clairement le plus rapide et que ça faisait longtemps », a confié un Fabio Quartararo qui veut garder le positif de ce Grand Prix de Grande-Bretagne. « On est de retour, a-t-il affirmé pour conclure. Je ne sais pas quand ça sera la prochaine fois mais il y a des pistes où on aura plus de mal, des pistes comme ici où on a été rapides. On est sur une bonne voie. »

À propos de l’auteur

Mathieu Warnier

Spécialiste sports mécaniques (F1, WRC, Endurance, Formule E, IndyCar, MotoGP) et handball. Passionné de tennis, ski, foot US, fléchettes, curling et de toutes les disciplines qui sortent de l'ordinaire. Touche à tout du sport qui veut partager ça avec vous. Pas footeux dans l'âme mais Parisien jusqu'à la moelle.

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