Tennis – WTA : Mouratoglou comprend la décision de Garcia
Publié le 23 mai 2025 à 17H39 - mis à jour le 23 mai 2025 à 23H42Invité vendredi soir de La Chaîne L’Equipe, Patrick Mouratoglou est revenu sur la décision de Caroline Garcia d’arrêter sa carrière à la fin de la saison. L’actuel entraîneur de Naomi Osaka avoue comprendre ce qui a amené la Lyonnaise à prendre cette décision.
Le tennis féminin résonne encore de la décision de Caroline Garcia d’arrêter sa carrière cette année et de disputer dans quelques jours Roland-Garros pour la dernière fois de sa carrière. Une annonce qui a surpris tout le monde, tôt ce vendredi matin. Comme tout le monde, Patrick Mouratoglou a appris la nouvelle vendredi en découvrant la longue publication de la Lyonnaise sur ses réseaux sociaux. L’entraîneur français, invité dans l’après-midi sur le plateau de La Chaîne L’Equipe, n’a pas été étonné pour autant. « Je n’ai pas été surpris parce que je la connais bien et que je savais un petit peu où elle en était », a avoué l’actuel coach de Noami Osaka, également coach en motivation et développement personnel (NDLR : Il a sorti récemment le livre « Votre potentiel est infini : les dix clés pour prendre le contrôle de votre vie », aux éditions Albin Michel). L’ancien mentor de la championne américaine et ex-numéro 1 mondiale Serena Williams comprend néanmoins le choix de l’ancienne numéro 1 française.
« Elle n’y croit plus, c’est son droit le plus strict »
« Elle l’a dit : elle est aujourd’hui à un niveau et à un classement qui sont très inférieurs à ce qu’elle a vécu et aux émotions qu’elles a vécues comme aux rêves qu’elle a eus. Ces rêves-là, elle pense qu’elle ne pourra plus les toucher du doigt, donc qu’elle ne voit plus d’intérêt à jouer au tennis, en tout cas plus autant qu’avant en tout cas, sachant qu’elle l’a dit : c’est très contraignant, ça se comprend (…) Très clairement, ce n’est plus un plaisir pour elle. Si elle ne voit plus que les contraintes, elle a raison d’arrêter », estime Mouratoglou, pour qui « tout est une question de croyance ». Qu’il s’agisse de Garcia ou d’une autre. « Tout est une question de croyance. Si elle croit en ses chances de vraiment briller un jour dans un Grand Chelem, comme elle l’a fait dans le passé, ou de revenir dans le Top 10, elle jouerait encore. C’est juste qu’elle n’y croit plus. Ce qui est son droit le plus strict. » Le coach de 54 ans est bien placé pour savoir que nombreuses sont les carrières qui se sont interrompues plus tôt qu’on ne l’imaginait. « A un moment, ça s’arrête, et ça s’arrête souvent ici » « Ici », c’est au niveau mental, bien évidemment.