Arsenal : Partey, un retour tant attendu

« No Partey, no party », avait résumé le consultant anglais Daniel Sturridge après la demi-finale aller de la Ligue des Champions entre Arsenal et le Paris Saint-Germain (0-1), mardi dernier à l’Emirates Stadium. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé : sans Thomas Partey, suspendu pour accumulation de cartons jaunes, l’entrejeu des Gunners avait souvent légèrement flotté voire franchement dysfonctionné. C’est peu dire que Mikel Arteta et tous les supporters du club londonien fondent beaucoup d’espoir sur le retour de l’international ghanéen (31 ans, 51 sélections et 14 buts avec les Black Stars).

Grimandi : « Partey sent les points chauds »

Libérer Declan Rice d’une partie des tâches défensives et combler le déficit physique affiché il y a huit jours : telles sont les attentes envers le milieu défensif. Ancien du poste sous les ordres d’Arsène Wenger, Gilles Grimandi ne disait pas autre chose après la manche aller, marquée notamment par la percée plein axe d’Ousmane Dembélé sur l’ouverture du score parisienne. « Je me suis tout de suite dit que si Thomas avait été là, il aurait été en position d’arrêter Dembélé. Thomas a ce que j’appelle la compréhension de l’urgence défensive, il sent les points chauds où il faut intervenir et il sait comment éteindre les feux », analysait le « Frenchie » dans les colonnes de L’Équipe.

Un joueur clé du système Arteta

Pour celui qui évolua cinq années durant (1977-2002) comme numéro 6 des Gunners, Thomas Partey est tout bonnement vital dans le système de Mikel Arteta. « Ces dernières années, il y a parfois eu des questionnements autour de Thomas, comme quand Mikel Arteta l’alignait comme latéral. Mais cette saison pour moi il n’y a plus de débats : tu te rends compte à quel point il est bon quand il n’est pas là, car sans lui, les meilleurs joueurs de l’équipe peuvent avoir du mal à se mettre en valeur », juge Gilles Grimandi. Au moment où la direction sportive d’Arsenal souhaite obtenir une prolongation du Ghanéen, en fin de bail cet été, la Black Star serait bien inspirée de briller ce mercredi (21h00) au Parc des Princes.